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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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14 mai 2012

la lame du poète

 DSCF0613

le cri - musée Rodin

 

Je ne savais pas qu'être était guerre
maintenant je le sais
Quatre vers déchirent un corps
Du sang frais on se nourrit

Je ne savais pas qu'il fallait tuer mes lèvres
maintenant je le sais
Dans ce grand miroir aux yeux obliques
L'eau m'assemble en tourbillons

J''ai vu des mendiants se battre pour le porche de la nuit
La peur durcir les coeurs
Sanglante sous la lune

Pourquoi seules les pierres poussent
drues et glacées
des mots que nous voulions nous dire

  

lutine - 15 - 05 - 2012

 

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Commentaires
L
Il y a toujours une vérité Cribas dans chaque poésie, c'est cette vérité qui permet d'écrire. Il est impossible de tout imaginer alors l'écriture part d'un fil.
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C
Tout à fait d'accord avec Christophe à propos de la qualité de ce texte(avec la dernière phrase du commentaire aussi d'ailleurs). Je ne sais pas si c'est du vécu, et d'ailleurs cela ne me regarde pas, mais j'ai tout de même envie de faire ce bon mot: "Il faut souffrir pour être belle, dit la poésie."<br /> <br /> Encore un proverbe (clin d'oeil).<br /> <br /> Ton texte est beau parce qu'il est juste
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L
"la lame du poète", oui, j'ai trouvé son titre à l'instant en ajoutant quelques mots, il me fallait comprendre avant de donner un nom
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C
Ton style s'affine, ta poésie s'affirme, c'est le principal. Laisse la guerre aux pitbulls, tu vaux mieux que ça. Laisse la médiocrité à ceux qui aiment se rouler dans la poussière et la boue. Reste debout, ne t'abaisse même pas à leur jeter un os...
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