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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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28 avril 2012

Blues animal

 

 DSCF0528_1

 

Ce soir j'ai bu la pluie immense
ça fait du chagrin le long de la joue
ses mille mains
ses mille voix hachurées

J'ai regardé ses doigts se défaire
comme l' horloge absorbe le temps
ruisselante elle respirait plus que moi

Et ce goutte à goutte toujours au-dessus de la tête
pour ne jamais se poser à terre
martèle son refrain tel un adversaire


 
lutin - 28-04-2012

  

 

 

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21 avril 2012

il y a trop de monde quand je lève les yeux

 

 

Renverser la table ne sert à rien
le ciel n'en n'est pas proche pour autant
et je repars me mordre les doigts en leur lieu de naissance
de ce qui s'est passé le long des routes vides
les lumières rouges vertes et jaunes
les volets clos de l'espérance
je marche, je marche
les sonnettes luisent tel un navire dans une flaque d'eau
pour ne jamais se poser sur terre
au loin le sifflement de l'autoroute
j'entends qu'il pleut
pleure la pluie au bout de mes pieds 


C'est déjà mort le nom sur les plaques d'égouts
et lacent mes chevilles
par trop de jours 

je n'aime pas le vent et les roseaux
j'aime la nuit
les banderoles qui me suivent
le silence de la rue de l'Hermitage
de la rue Berthier qui l'embrasse
les vélos attachés aux panneaux interdits
les selles encore chaudes
c'est le ballet des béquilles le long du parc
elles s'arriment la nuit reines le long des trottoirs

Voilà quelques images murmurées lors de mon périple
au travers des fenêtres nous sommes dans la solitude
je voulais être animal dans la nuit sans lune
promenant mon silence, évitant la voie ferrée
juchée sur des talons aiguilles ce fut mon erreur
les arbres me regardent
un chien promène son maître ou l'inverse
qui renifle dans mon dos
et la mouche se hâte au cul d'un camion
ce soir j'ai regardé le temps qui palpite
il y a trop de monde quand je lève les yeux

 

 

lutine - 21-04-2012

 

 

16 avril 2012

C'était presque hier

Je lisais une poésie de Rechab et j'ai eu envie de donner mes impressions juste comme ça sans réfléchir

http://re-ecrit.blogspot.fr/2011/04/je-seraii-mere-bientot.html

 

 

J’ai aimé mon ventre
les petites bulles prémices de ta vie
à la recherche de mon oxygène 
avant que la mer ne forme ses vagues

soulevant ma robe d'été à fleurs  
ton dos contre ma peau
souvent côté cœur
ton sang se nourrissait du mien
cette chair tendre appelée placenta
tu buvais à la paille mes envies de fraises

ton poing frappant mon nombril
gourmand de chocolat

la faim te faisait bondir
je regardais mon ventre Mappemonde
transparent tant la peau se tendait
alors je t’ai vue au travers de mon miroir
soleil de printemps à l’intérieur
le soir ma grotte mystérieuse illuminée
la lune veillait nos rêves de nous toucher
les heures de sommeil étaient communion
calme, calme... ce n'est pas l'heure
du premier baiser, de la première toilette

mes mains comme des étoiles caressaient la mère
les rondeurs du sein
comptaient les mois et les heures
l’enfant que l’on poserait sur mon ventre
ton premier cri fut ma première larme
avant d'autres coulant ton bain de mes joies
nos bécots sur le bout du nez toujours

C'était presque hier ce désir d'enfant
quand on se berçait

 

lutine - 16-04-2012

 

 

15 avril 2012

un peu sauvage

IMG_0385

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

B - 15-04-2012 -mine de plomb

 

  

13 avril 2012

Traversée blanche

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10 avril 2012

Un cri, un spasme

 

 

 

Nuit plus noire que le sommeil
les ombres ne sont plus
Cheminée relançant les braises
La suie désagrège le ciel
La chouette pose son regard

 

Qui de l'enfant ou de l'homme
Prend fuite
La forêt alimente le feu
De brindilles le rêve naît
D'un ramoneur aux yeux fumigènes

 

 

 

lutine - 09-04-2012

 

 

 

9 avril 2012

Traversée blanche

 

Enfin une "Traversée blanche" prête à voyager

 

 

 

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6 avril 2012

Etude "la jeune fille à la perle"

 

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B - 06-04-2012

5 avril 2012

Interrogation muette

  

 

 

Derrière les feuilles naissantes
les marronniers et les tilleuls
les écureuils, le roux du panache
le plus grand des frissons ne tardera à éclore 
milles pensées assaillent
jusqu'à l'abîme au noir de velours

On plante des tuteurs aux branches fragiles
on enterre les cheveux au creux des troncs
tourbillonnent le fouet, la natte immuable 
les oiseaux filent vers le nord
une algue serpente à l'aplomb du soleil

Depuis les marais où repose le sel c'est la guerre 
bêchent les pieds comme des crocs

Voici mes mains liées
sur ce front rempli de sueur je plongerai
où la fleur pousse au fond d'un miroir ivre
qu'importe les bois aux saveurs barbouillées
la grande scie a nettoyé la langue blanchie de l'hiver

 

lutine 05-04-2012

 

  

 

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