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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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20 janvier 2012

Tout glisse et tout s'efface

 

Il n’a pas de visage mais des mains qui se balancent
Pas plus grosses que des hirondelles

Le vent fou travaille pour nous
Impose ses pas comme s’il avait un corps

Sous ses traits déchirés
Amorce le virage nous préservant du vide
Ramenant les odeurs jusqu’à la jambe qui se frôle

Les poussières patinent la peau
Ainsi on se regarde
On s'attrape les bras dans la terre reconnue

Tu coupes l’air et le vent nous mélange
Le bleu et la mer dans un immense murmure

Paupières baissées à la manière des vagues
Nous lient l’esprit comme un chien de chasse devant un gibier


D’hier et de demain nous portons les grelots

 

 

Billie

 

 

 
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Commentaires
L
merci Adeline de ton écho, j'aime.
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L
ah Christophe si cela m'apportait le sommeil de savoir que je te fais penser à Apollinaire, ce terme "grelots" fait référence aux souvenirs bien sur, mais en fait il est venu en continuité de ce chien au-dessus, l'image du collier et des grelots, puis tout cela se tenait bien.<br /> <br /> <br /> <br /> Merci Renaud quand tu parles d'essuie glaces me vient l'ardoise magique de l'enfant.
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C
J'aime ce style plus dense. <br /> <br /> Adeline parle de secret, et moi ton dernier vers me fait penser justement à des vers d'Apollinaire :<br /> <br /> "il tremble en moi comme un grelot<br /> <br /> ce lourd secret que tu quémandes"
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L
merci tilk
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T
corps à coeur avec le vent dans une superbe poésie<br /> <br /> besos<br /> <br /> tilk
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