1+1 c'est égal à deux, quand l'un se couche l'autre est debout, quand l'un est debout l'autre se couche, c'est mathématique, quand les deux chiffres se couchent cela fait 1. C'est mathématique disent les aiguilles de l'horloge à minuit comme à midi. Elles sonnent aussi le quart, belle image du quinze heures à table, l'un couché l'autre debout comme le dit la géométrie du cadran.
Jouons avec les aiguilles à angle droit, que fait-on quand la pendule sonne la demie, demi de quoi, demi de rien, demi de tout. Les aiguilles n'aiment pas les mathématiques quand elles doivent sonner les heures inutiles puisque le temps n'est rien, à quoi cela sert qu'il se manifeste. J'en resterai là du temps qui coule, la montre n'aime pas montrer, tromper le temps les mains sur les yeux, les mains sur les oreilles, tout s'entend dans le silence puisque les lèvres s'ouvrent.
C'est mathématique quand la trotteuse s'ajoute et alimente le petit 1 et le grand 1.
1 + 1 = 3
C'est une course contre la montre ces trois aiguilles sur le cadran, solaire je ne crois pas mais du soleil nous en avons fait des mathématiques sans ombre dit le poignet, membre porteur du temps. Tout est blanc là où le pouls bat la mesure, rouge aussi, comme les mathématiques les couleurs se discutent dans l'impulsion.
Tout ceci n'est qu'écriture car je n'aime pas les mathématiques, comment écrire quand le temps nous est compter, dirais-je conter. Raconter est ennuyeux mais imaginer propulse le temps, le temps sans aiguille
Et me voilà les yeux au ciel et les satanées aiguilles ne sont que des orages que j'ignore comme l'algèbre sur lequel je me suis assise si longtemps préférant le confort du rocher.
Me voilà partie dans le regard du ciel, il me faut éteindre les lumières c'est à dire juste les paupières et un cerveau toujours prêt à jouer avec les aiguilles, celles qui sont en moi, d'ailleurs elles portent un autre nom, flèche peut-être, singulier ou pluriel, qu'importe, on n'en reçoit qu'une seule à la fois, est-ce celle de midi ou de minuit, qu'importe c'est le long chemin, le quart n'étant qu'un chemin de traverse.
Tout ceci parce que l'on parlait de mathématiques plus haut et que je n'aime pas les mathématiques comme elles ne m'ont jamais aimée.
Je ne vous parlerai pas des chiffres père ou impair car nous y passerions la nuit
lutin - 11 - 11 - 2011