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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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10 avril 2011

Brisures

 

 

Liquide entre les nerfs - durci
Ce n’est pas froid
C’est lourd comme la pierre
Là où la cheville se casse
Sans cri

Mille brisures de la chair - quand l’eau monte
C’est la lame qui remplit les poumons - s'enfonce
Les bras offrent
Leurs pages blanches

Au cerveau la musique - grimpe
Le lierre resserre l'étreinte
Les mots s’échappent - inaudibles
Les yeux s’absentent – solidifiés

 

 

lutine – 07-04-2011

 

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Commentaires
L
Merci Renaud pour le partage, ces vers sont magnifiques
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R
Inexorablement me revient le poème " les yeux "<br /> de Sully Prud'homme dont voici le dernier<br /> quatrain:<br /> Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux<br /> ouverts à quelque immense aurore<br /> de l'autre côté des tombeaux<br /> les yeux qu'on ferme voient encore
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L
Merci Jeanne tu en as extrait l'essentiel<br /> <br /> merci adeline, oui j'ai voulu épurer, j'ai hôté beaucoup de mots pour aller à l'essentiel, même si ailleurs on ne comprend pas, disons que c'est un citron pressé sans adjonction d'eau.
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A
le style change s'allège <br /> <br /> pas encore les thèmes<br /> <br /> mais ça viendra et de toute façon ceelui-ci vaut la peine <br /> tu sais ce qui m'a amusée ... ailleurs ! et surtout que j'y pensais en même temps !
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J
la brisure<br /> la cassure<br /> le durcisement des chairs<br /> avant la solidification<br /> quand la pierre s'installe
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