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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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6 janvier 2011

Hématome de l'écriture

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delacroix

Etude pour la mort de Sardanapale - Delacroix

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Je n’ai pas le temps d’attendre les heures
la lumière et les aiguilles tournent
à ne pas vivre l’hématome de l’écriture s’est installé à mon bras
la tête divague et mon corps se couche
proche de l’oubli
le ciel au fond d’un rêve

je me replie


Ils n’ont rien vu dans l’eau des flaques qui s’évapore
alors qu’ils sont du même monde quand l’ambition s’éteint
comment peut-on laisser mourir quelqu’un sans réconfort
j'ai la fièvre et c’est toi qui délires mon cœur ramené jusqu’à moi
revenu de si loin vers nulle part
je te rejoins


Dans le risque on se sent libre
pour aller dans quelle direction
désert immense la terre tourne pour faire bouger le soleil
et je tremble
les heures lèchent la terre
le long du corps, que ne suis-je roseau   
fragments précieux plus doux que la soie
elles sont le silence au fond de mes poches
.


lutin - 06-01-2010

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Commentaires
L
Oui c'est cela Tilk. Merci de ta visite.
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T
j'aime bcp ton début (le reste aussi bien sûr!!!)<br /> autour de l'hématome...c'est aisi que je la ressens l'écriture comme une nécéssité douloureuse... <br /> besos<br /> tilk
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L
Merci Renaud de ton texte enrichissant et de ta conclusion encourageante.
Répondre
R
Il y a lieu de rappeler que la mort de<br /> Sardanapale est un suicide.<br /> Voyant sa défaite inéluctable il décide de mourir<br /> et fait égorger ses femmes, ses esclaves, ses<br /> chevaux et ses chiens pour que l'ennemi n'en<br /> profite pas.<br /> Si sa mort est une souffrance encore l'a t'il<br /> choisie.<br /> De même notre souffrance physique ou morale<br /> dans l'écriture est le prix de nos choix et de<br /> notre liberté.<br /> Ton texte est très beau.
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L
La nuit est quelquefois un enfermement en soi et ces heures qui paressent éternité sont d'une extrême sensibilité. Merci Viviane.
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