30 novembre 2010
Neuf heures
pastel (noyé au fond de la tasse)
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Au fond de la tasse c’est le froid
Tête renfrognée le regard grelotte
Qui respire ?
D’où viennent les bruits sourds
Les pierres blanches marquées d’une croix
Les cortèges d’étoiles sous les paupières
Qui parle ?
Je conjugue le verbe Aimer
Aimer la vie
La vie en attente
Je conjure
Je me souviens de tout
De l’animal qui dévore
et se consume
La mémoire en désordre
Je me laisse glisser sous un nuage de lait
La cuillère sur le rebord de la soucoupe
Entre le pot de confiture et le bol de céréales
La maison s’est écroulée sans bruit
Tout est clair maintenant
De l’arôme du café montent des bras blancs
Ils tournaient dans un rond de fumée
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Lutin – 30-11-2010
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