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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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22 septembre 2010

Les Nymphéas

DSCN5837



Non l'eau n'est pas bleue à hauteur d'homme mais le devient en s'y plongeant

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A hauteur d'homme seules les fleurs se tendent comme des soleils saluant le dernier jour de l'été

.

DSCN5839

 

Entre le ciel et l’eau, le vertige
déséquilibre l’espace

Un ciel avance dans l’eau

Dés que je fais un pas, je marche sur un nuage
me tiens fléchie
appuyée contre son reflet
chargé de ce que nous sommes

Et l’eau qui m’attire

Les ombres aussi
dans cette matière profonde
voluptueuse



DSCN5789

 

d'autres s'en retournent vers la terre

.

DSCN5834

 

Mémoire  profonde
Dans les courants d’air flotte
Habille l’ombre d'un frisson

Etoile filante
Perle de sueur
Pluie ou larme
Vie ou souffle de la mort
Quand le bras se tend
L’odeur est comme l’eau on ne la serre pas contre soi
Se sauve pour devenir silence

Qui êtes-vous - Pas subtils et fuyants
Filtrant les volets clos
En ce lieu de mémoire
   
L’odeur est une couleur furtive
Sur laquelle on s’appuie
Quand le ciel baisse les paupières


DSCN5852

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21 septembre 2010

Ephémères juste le temps d'un regard

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20 septembre 2010

Forêt humaine

Img_Magritte_The_False_Mirror_jpg

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On restera assis les pieds ballants
les yeux explosés de lumière
nous le saurons plus tard
seulement quand tout se tait
yeux fermés portes closes
étrange fenêtre chargée de mémoire le visage

.
J’aime bouger le vent de la nuit
c’est le nom d’une vitesse
longue comme l’absence
quand les mains ne se touchent pas
vues par le regard des autres
serres-moi fort sous les nuages patients

.
On a son corps tendu
sa parole physique
dans le miroir la lenteur de l’avenir
alors que le soleil décline
la vie est brève dans les blancs de l’histoire
qu’en dis-tu intime proximité ?
dont je sens le poids sur mon dos
un vol d’oiseaux nous emporte

.
Que cherchons-nous ?
la forêt humaine c’est nous
le vent notre respiration
les ombres du parc notre demeure
écrivent sur nos visages l’envie

.

lutin - 19-09-2010

.


15 septembre 2010

EXISTENCE... CIEL

Une poésie d'Adeline qui me touche dans l'impalpable  de ses vers, lisant je l'ai associée à "Elle" et je la pose là avec son autorisation

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C'est déjà tard
et tu t’éloignes toi poème de ce soir
où je pensais à celui  que je voudrais tant rencontrer

dans la promesse du plus tard
dans ce monde où
plus rien de ce qui nous
laboure l’âme

en effaçant cette beauté
d’ether, de flammes
qui ne détruisent rien
que les horreurs de cette terre ne resterait

dans ce monde  où
enfin la fusion seule de nos âmes
a nom Amour

le rencontrer le prendre par la main
non ! le regard

enfin

D’un seul sourire l’unir à toute la beauté que j’ai

l’eau  dans l’éveil
d’une naissance
au dieu Soleil


C’est déjà tard

http://ombrescontrevents.hautetfort.com/

14 septembre 2010

Amour inachevé

margaritagarciaalonsojpg

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Ce soir que lis-tu ?
entre toi et bras tendus
sur le visage pas et corps circulent
c’est le bruit de la mer en nous
je ne lis plus depuis longtemps
souligne le chiffre des pages
pressée de retrouver l’endroit solitaire
quand l’amour danse entre les lignes

.
Les mots de révolte salissent la bouche
sans mémoire ils disparaîtront
au Diable les routes qui s’écartent
les forces perdues dans la sécheresse de l’été
une corde noue les vêtements posés à même le sol
le plaisir est venu par le chemin des arbres
au milieu des vieux décors
là où les larmes se cachent

.

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lutin - 13-09-2010

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9 septembre 2010

Elle

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fusain et pastel - 29,7 x 42

L'ABÎME

Il en tomba combien dans cet abîme
Et je disparaîtrai un jour dans le silence
De ce monde, c’est certain

Il en tomba combien dans cet abîme
Le vert de mes yeux, l’éclat de mes cheveux
S’éteindront au fil du temps

Il en tomba combien dans cet abîme
Dans ma chute se figeront les souvenirs
De ma vie resteront les images

De ce monde, c’est certain
La vie renaîtra
Et tout sera comme si je n’avais pas existé

Dans ce monde, c’est certain
J’aimerais laisser mon empreinte
Le vert de mes yeux, le son de ma voix

Vous qui m’aimez
Ecoutez-moi !
Il faut m’aimer encore du fait que je mourrai

Entendez mes cris du silence !
L’écho de ma chute où l’abîme m’entraîne

.

lutin

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7 septembre 2010

Pas inégaux

PIED

une sculpture d'Elséar

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C’est avec nos pieds que l’on fauche les mots
au temps des semailles ils se couchent
fatigués les muscles voudraient se tendre presque neufs
une fine cicatrice entaille le genou
tangue la main et sa manière d’écrire
de se tenir debout sur une seule jambe
s’insinue la ruse du dernier assaut.

Epuisé de tourner à vide
le corps se met en veille
dans l’ombre l’œil cache l’handicap
au cœur des heures souterraines
il n’y a que failles et particules d’os malmenés
quand se rebellent les nerfs mis de travers.

C’est le découpage de la douleur et du combat
le poids profile les pas inégaux de l’animal mutant
la jambe a quitté le devant de la scène
habillée de noir elle s’est effacée, repliée
insidieusement quelque chose se décompose
comme les sauterelles que l’on coiffe d’un verre
emprisonnées sur le bord de la fenêtre.

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lutine

5 septembre 2010

Sous les cerceaux (pour toi Renaud)

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Un engagement de juin, je te laisse le soin de lui donner son nom

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Je n’entends pas le silence
j’ai fermé les yeux
j’écoute au-delà de la nuit
au-delà des obstacles que sont les maisons
la faible voix de la terre
comme peut le faire un rêve



Dans la brume d'un matin sans soleil
j'approche la mort
elle n'est pas qu'un mot
sous les cerceaux elle m'habite
comme les fleurs flétrissent dans les champs
d'un été sans frisson




lutin - 05-09-2010

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