Quand...

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Quand le corps n’existe plus
Courbé tel un roseau
Habillé de chair peinte au soleil
Il n’y a plus bruit ni odeur
Sous l’éphémère du vent

Quand les ombres s’échappent
Comme des voleurs encapuchonnés
Le jardin n’a plus de secret
Il  suffit d’un geste de la main
De quelques cristaux de couleurs dans la nuit de ton visage
Pour illuminer le ciel

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lutin - 31-03-2010

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Comments

[lutin]

"Moi j'y vois l'essence du corps qui ploie sur l'antre de ses secrets"
Tu vois bien Frédérique

sinon le dyptique est en projet mais j'avance à la vitesse de l'escargot.

[Frederique]

Moi j'y vois l'essence du corps qui ploie sur l'antre de ses secrets. J'attendais un "tryptique" mais, en fait, peinture, sculpture et mots ... sainte trinité !

[lutin]

Merci Aglaé

[lutin]

J'ai voulu exprimer ce que je ressentais en peignant, mais il y a un blocage, c'est peut-être encore trop frais, je n'ai fait qu'éffleurer sans rentrer complètement dedans, cette traversée du corps. Merci à vous deux.

[Elséar]

C'est très beau :)