Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Un nouveau regard, les mots qui se détachent
Un nouveau regard, les mots qui se détachent
Publicité
Albums Photos
Archives
27 mars 2010

Lucian Freud

Publicité
Publicité
Commentaires
L
Frédérique, entièrement d'accord avec toi pour le corps "outragé" dans la vie, cela ne devrait pas exister. Les peintures de Freud sont bien plus douces que les images au journal du soir quand les guerres font des massacres.<br /> <br /> J'ai vu "la Rafle" le soir je n'ai pas pu dîner.
Répondre
F
Un corps, qu'il soit beau ou laid (peu importe), mais "outragé", par la misère, la faim, la sénilité, la violence, voilà qui est dérangeant pour le regard et l'esprit ; les peintures de L. Freud me paraissent alors presque "douces".
Répondre
L
Courbet a dérangé, L'Origine du Monde s'est vendue sous le manteau pour aboutir au musée si tardivement, alors qu'aujourd'hui il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Pour moi Freud va plus loin, sans concession mettant en avant les attributs masculins, sans concession aussi pour lui-même nu dans son auto-portrait. Oui Jeanne, le corps, c'est aussi cela.
Répondre
J
dérangeant oui<br /> mais soyons le<br /> le corps c'est aussi ces corps
Répondre
L
L'exposition est superbe. Freud a une particularité, il ne cherche pas à transcrire la beauté, car d'aprés des photos que j'ai vues, certains de ses modèles étaient beaux, il a une façon de donner au corps un côté tragique, par exemple par des mains trop grandes ou des pieds exagérément grands et l'expression du sujet change, il donne aussi aux visages une forme de tragédie, de laideur. Il dit lui même "ma répulsion pour le joli....."<br /> son but premier étant de peindre la chair marbrée et violacée.<br /> "Pour moi le tableau est la personne, je veux qu'il fonctionne comme la chair"
Répondre
Publicité