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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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3 mars 2010

Faucheurs de mots

DSCN5014

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Cest avec nos pieds que lon fauche les mots
Tangue la main et sa mani
ère d’écrire
Epuis
é de tourner à vide
Le corps se met en veille
Au cœur des heures souterraines
Insidieusement quelque chose se d
écompose
Comme les sauterelles que l
on coiffe dun verre
Emprisonn
ées sur le bord de la fenêtre

.

.

lutin - 03-03-2010

.

Et si vous suiviez ce lien

http://www.espacepoetique.com/lapoesie/fondumots1.html

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Commentaires
L
Je n'ai jamais su philosopher ou si je l'ai fait c'est inconsciemment, alors oui je leur laisse la place. Quelquefois il vaut mieux agir que philosopher, je dois être une femme de terrain, d'ailleurs je parle si souvent de la terre que je foule.
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S
Vous taquinez déjà joliment la muse poétique et maniez efficacement le pinceau il faut bien laisser un peu de réflexion aux philosophes...
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L
Merci Serge, le grand air est ma source, quelquefois j'aimerais enregistrer mes pensées sur le vif avant qu'elles ne s'envolent, elles sont si fugaces et multiples.
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S
Le 1er vers me fait penser à un aphorisme de Nietzsche qui prétend qu'une pensée doit toujours nous venir en marchant au grand air (et non pas recroquevillé au fond d'un fauteuil). Sinon l'ensemble me parle avec ces "heures souterraines" où "le cœur se met en veille". Le texte en peu de mots exprime parfaitement les états de vide que parfois on se coltine forcément.
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V
Faucher les mots après les avoir semés, cultivés sur nos espaces fertiles, les engrangés pour nourrir l'esprit en éveil et les partager anonymement au gré du vent qui les éparpille sur nos lignes d'existence.<br /> Bien à vous
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