Langue errante
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Les chemins se sont rapprochés
partout la terre éternellement perdue
langue errante
blanche comme un mille-feuille
j’irai écraser la matière
où le soleil enfoncera ma main
Entre les arbres de glace
voici le chant du ventre
où l’on jette les mots
nos oripeaux dans l’herbe retournée
dans le blanc de tes yeux
j’écoute le glissement des strates
Une femme danse son rêve
Serre les poings au fond de sa propre angoisse
Dans un paradis blanc
s’est effacée du monde des vivants
devant l’autel disparu
où ils baignaient leurs mains
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lutin - 12 - 01 - 2010
Un écho de Renaud
Jolies notes de silence Les flocons naissent et dansent Sur le duvet de colombe Que tisse leur neige qui tombe
Ces cristaux qui tourbillonnent
D'arbres en arbres papillonnent
Et leur tressent des colliers
de petites perles givrées
Dans cette galerie de glace
Un léger brouillard enlace
Cygnes et canards qui dorment
Fantasmagoriques formes
Oh belle nature en berne
Fasses que mon coeur hiberne
Dans ton lit de satin blanc
Et se réveille au printemps
Renaud le 13 janvier 2010