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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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29 novembre 2008

Ciel rouge

106ombre_mains

Je cours - deux pas ne font qu’un
Quand la musique s’étend - rien ne bouge
Mes yeux à l’oblique vers l’autre rive
Je voulais être vide - sereine
Danse l’oiseau migrateur - tout casse en plein vol
Au dessus de la terre - une plume d’ange

Silence, j’avais la main sur mon ventre
J’avais les mots à dire au bout de la langue
Une voix à élever dans un monologue
Des gestes à faire dans mes mirages - au bout de mon doigt
Je t’embrasse dans le passé
Me tordre - je n’ai plus le temps

Quand se créa le manque - l’opium en brouillard
J’ai tué le silence - pendu mon insomnie au rideau
Je ne sais pas vivre dans un ciel rouge
Ailleurs j’imagine la fadeur des autres - grince la folie
Au travers de la tête - séparée
Des nuits sont passées - c’est encore hier

J’ai soif - la sueur dans les mains
Equilibre fragile - l’ombre glisse
Dans le plomb  reste  la semelle
La pluie ne fait que passer - immuables les images
Emmène moi danser  là où on ne dort pas
Puisqu’on se lasse de tout
Il y a en moi un monde qui flambe
Rien ne bouge - j’y pense sous les tempes



lutin – 30-11-2008

ou

.

Je cours - deux pas ne font qu’un
Quand la musique s’étend - rien ne bouge
Mes yeux à l’oblique je voulais être vide
Vers l’autre rive - sereine
Danse l’oiseau migrateur - tout casse en plein vol
Au dessus de la terre - une plume d’ange

Silence, j’avais la main sur le ventre
J’avais les mots à dire
Au bout de la langue - une voix à élever
Dans un monologue - des gestes à faire
Dans mes mirages - au bout de mon doigt
Je t’embrasse
Dans le passé
Me tordre - je n’ai plus le temps

Quand se créa le manque - l’opium en brouillard
J’ai tué le silence - pendu mon insomnie au rideau
Je ne sais pas vivre dans un ciel rouge
Grince la folie au travers de la tête
Séparés - des nuits sont passées
C’est encore hier

J’ai soif - la sueur dans les mains
Equilibre fragile - l’ombre glisse
Dans le plomb  reste  la semelle
La pluie ne fait que passer - immuables les images
Emmène moi danser  là où on ne dort pas
Il y a en moi un monde qui flambe
Rien ne bouge - j’y pense sous les tempes




lutine – 30-11-2008


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28 novembre 2008

Silence

Personne ne peut empêcher d'écrire

silence

Vous vouliez que je me taise
Murés dans le silence
Les mots s’envolent
S’accrochent aux nuages
A l’heure de la pluie
Se posent au creux de vos mains

Vous vouliez que je me taise
Noyés au creux de la vague
Les mots dérivent
Flottent au gré du vent
A l’heure de la marée
Embrassent vos mains

Vous vouliez que je me taise
A la chaleur de l’âtre
Les mots partent en fumée
Imprègnent vos pensées
A l’heure de la veillée
Vos yeux se laissent aller

Vous vouliez que je me taise
Mon cœur parle encore
Vous l'entendez
Mots murmurés à l’heure du matin
Mots déchaînés à la tempête de nos nuits

Muré dans votre douleur
Mes silences vous inquiètent
Votre cœur s'emballe
Votre pouls s'affole
Reste l'écho de ma voix




lutin

27 novembre 2008

Hammam

DSCN3035

lutin - toile acrylique  45 x 54

23 novembre 2008

Perso2

sieff35c

.

Vague

Dune

Nue

Rides de sable

Peau au microscope de notre regard quand rien ne va plus

Il pleut

Il pleut sur la peau à regarder la lune

De l’eau à laver les pliures

As-tu déjà prié la lune quand elle est bien ronde ?

.

.

lutin - 23-11-2008

22 novembre 2008

Contrôle

Salvador_20Dali_20__20Galatea_20Of_20The_20Spheres

Là haut -  ceux qui restent
En bas tout est minuscule
Le chat miaule
On est trop éloignés
Au bout de mon doigt
Tour de contrôle
La voix nasille dans le micro
Contrôle de la pilule ronde
Elle écrête
La mer est un seau d’eau
Le sucre fond sous la lame
Donnez-moi des barreaux
C’est la pagaille dans le corps
Des voleurs de chevaux sous la peau
Radar dans l’étendue
Le jardinier a tondu la pelouse
Pilule blanche
Les arbres ne grimpent plus au ciel
Les orties ramassées
Terre vierge  sur un fil décomposé
C’est l’histoire d’un plat pays
Au bout de ton pied
La main est calme dans l’écriture
Contrôle
L’oiseau survole
Pilule rose
Clapotis de mots
Dans les projecteurs
Amorce de mots dissous
Sous le rideau - des sons
Sous le manteau – la guerre
Fenêtre close
La voix
On se tait
On enregistre
Le cœur – organe filaire
Plat
Pilule verte retenant la vague
Dans le mouchoir – nerfs perdus
Dans la trame – crachés
On incube - les désordres
Un lit sans peau
Reins contre ventre
Plus de lèvres
L’orchidée est sans fleur
La laque dans les cheveux
Contre le vent
Là-haut je me balance
Equilibre fragile
Tour de contrôle
La terre s’ouvre
Donnez-moi des chaînes
Avant de s’endeuiller
Le bruit de la terre est le glas
Qui sonne



lutin – 22-11-2008

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20 novembre 2008

Flash

DSCN3020B

lutin - 20-11-2008

20 novembre 2008

Esquisse

DSCN3020

lutin

Esquisse sur toile

18 novembre 2008

L'abîme

DSCN1139

.

Il en tomba combien dans cet abîme
Et je disparaîtrai un jour dans le silence
De ce monde, c’est certain

Il en tomba combien dans cet abîme
Le vert de mes yeux, l’éclat de mes cheveux
S’éteindront au fil du temps

Il en tomba combien dans cet abîme
Dans ma chute se figeront les souvenirs
De ma vie resteront les images

De ce monde, c’est certain
La vie renaîtra
Et tout sera comme si je n’avais pas existé

Dans ce monde, c’est certain
J’aimerais laisser mon empreinte
Le vert de mes yeux, le son de ma voix

Vous qui m’aimez
Ecoutez-moi !
Il faut m’aimer encore du fait que je mourrai

Entendez mes cris du silence !
L’écho de ma chute où l’abîme m’entraîne


lutine

16 novembre 2008

Couleur Sépia

Nuit_Blanche_canalblog

.

Au grand jour - Vivre sans le fil
derrière l’arbre il y a l’arbalète
et la bouche lance ses flèches



Le réverbère tend l’ombre de la pointe - empoisonnée
la voix monte                                                
silence
tout s’entend - du voyage intérieur
dans le souffle de l’air - emporté



Il y a une frontière entre pointe et peau
un verre  fragile  à hauteur - de main
et les pas qui s’énervent
un écran géant - à viser



Les photos sur la table - cramoisies
d’un autre temps - sépia
repoussées dans les ténèbres
d'un premier jet



On voudrait fuir le colosse
Dehors – Dedans
Les flèches crachent leur poison

.

lutin - 16-11-2008

16 novembre 2008

Sécrétions glandulaires

ykqiiol0

.

Doucement petite sœur
d’un orage devant la glace
un autre monde déboulonné à tes pieds

Une tumeur au sein
un carré blanc - carmin sous la peau
l’araignée grimpe
un trait - toile filante à couper

L’intérieur  est  cimetière
fil d’eau - d’un autre univers
il nourrira la terre de tes yeux

Tout doux la voix  - le feu sous la peau
jusqu’aux yeux il t’a ensevelie
je ne veux pas tes vertiges
dans les virages de ta langue

Mon amie je t’avais oubliée
toi – la terre de mon vivant
quand je te lis – jambes ouvertes
les yeux ailleurs au balcon

On entend la pluie de tes larmes
la douleur du sein ôté
c’est un vide physique
la plage sans vague

lutin - 16-11-2008

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