3 octobre 2008
Je lui dirai
Avec un enfant on n’a plus la liberté de mourir
Rire de tout
Danser d’un rien
Vivre au plus près
On voyage sans jamais arriver avec un enfant
La main comme un nid
Et toi tu es le ciment - l’argile aussi
Des mains d'homme lissant la peau
Voyagent à la commissure de mes lèvres
Longs virages dont tu as su arrêter la chute
Tu t’imprimes dans le corps comme la semelle sur le macadam
Prends la parole dans ma bouche
Perds la mémoire de l’enfance
Chemin de ronces enfoui
Nerf torsadé des nuits
Grandis-toi - tu es l’aplomb du fil
Le roc sur le chemin retenant le torrent
L’oxygène des poumons - étiolés
Si tu dévales la pente
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lutin - 02-10-2008
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