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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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3 octobre 2008

Je lui dirai

Mains

Avec un enfant on n’a plus la liberté de mourir

Rire de tout

Danser d’un rien

Vivre au plus près

On voyage sans jamais arriver avec un enfant

La main comme un nid

Et toi tu es le ciment -  l’argile aussi

Des mains d'homme lissant la peau

Voyagent à la commissure de mes lèvres

Longs virages dont tu as su arrêter la chute

Tu t’imprimes dans le corps comme la semelle sur le macadam

Prends la parole dans ma bouche

Perds la mémoire de l’enfance

Chemin de ronces enfoui

Nerf torsadé des nuits

Grandis-toi - tu es l’aplomb du fil

Le roc sur le chemin retenant le torrent

L’oxygène des poumons -  étiolés

Si tu dévales la pente

.

.

lutin - 02-10-2008

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Commentaires
U
C'est très beau; belle traduction d'un reflet d'amour entre mère et enfant- femme et amour; mais Lutin, pourquoi toujours comme un envol gzi d'espoir au départ, et une chute qui s'enfouit, qui glisse ici?<br /> Dis moi.<br /> Tendremeent.
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L
Emouvant parce que je pensais à mon dîner, une bougie de plus sur le gâteau de l'enfant, je voulais les miens autour de moi. Merci Katherine.
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K
Dans ce poème tout y est magnifique et très émouvant. Bravo!<br /> Bises
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E
C'est vrai que parfois c'est "elle" qui nous surprend <br /> et ça me plaît de pouvoir te lire ainsi (sourire)<br /> <br /> à bientôt Lutin
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L
L'écriture c'est étonnant, j'ai tapé ce texte à plat ventre sur la moquette, le portable au sol, j'avais mis une jolie nappe pour un dîner et j'attendais mes invités toujours en retard.
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