1 décembre 2007
Arythmie
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Il n’y a rien que le silence
Et mes pas qui ne veulent pas mourir
Se tordent dans la terre de l’hiver
La boue colmate la semelle
Laissant un trou béant
Les cygnes fidèles m’accompagnent
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Les rapaces en habit de deuil craillent leur faim
En couple ils se détachent des branches nues
De leur marche funèbre
L’œil ironique revendique les lieux
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Le noir et le blanc sont ma bannière
Alors que le sang s’est figé dans mes veines
Il n’y a qu’arythmie
Et cet organe qui ne veut pas mourir
Cogne au thorax comme le bec de l’oiseau
Sur ce lombric sorti de terre.
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lutin - 01-12-2007
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