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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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1 décembre 2007

Arythmie

DSCN0408

.

Il n’y a rien que le silence

Et mes pas qui ne veulent pas mourir

Se tordent dans la terre de l’hiver

La boue colmate la semelle

Laissant un trou béant

Les cygnes fidèles m’accompagnent

.

.

Les rapaces en habit de deuil craillent leur faim

En couple ils se détachent des branches nues

De leur marche funèbre

L’œil ironique revendique les lieux

.

.

Le noir et le blanc sont ma bannière

Alors que le sang s’est figé dans mes veines

Il n’y a qu’arythmie

Et cet organe qui ne veut pas mourir

Cogne au thorax comme le bec de l’oiseau

Sur ce  lombric sorti de terre.

.

lutin - 01-12-2007

plume_20oie

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Commentaires
L
dans lequel on ne noie, alors qu'il suffit d'un verre d'eau :-)))
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M
ne regarde pas alors parce que le doux plumage envahi de tristesse est un seau empli de détresse
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L
et il ne manque que le bleu pour la tempête de vent qui nous a traversés. Merci Valentine.
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V
Ce blanc, ce noir, ce rouge, ces rapaces en habit de deuil... J'aime tes images fortes, c'est un beau poème.
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L
Adeline, merci pour ce poème, ces moutons poussières de vampires.
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