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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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10 juillet 2007

Antinomie

 

 

dali

 

Elle veut le voir
et ferme les yeux

Elle veut le serrer dans ses bras
écarte les mains

Elle veut l’entendre
se fond dans la foule

Elle veut sa tendresse
reçoit sa violence

Elle veut courir
se met à genoux

Elle veut l’embrasser
elle a cousu ses lèvres

Elle veut son amour
s’enferme et jette la clef

Elle souffre
indifférente d’apparence

Trop près
elle prend ses distances

S'ouvre aux souvenirs
et bétonne son coeur

lutin - 10-07-2007

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Commentaires
L
Pour répondre à "Adorateur" je dirais que ce n'était qu'un exercice, mettre face à face les contradictions du comportement humain. En tout cas merci du compliment, et comme le dit Viviane ce sont des mots qui nous ressemblent. Faisons nous réellement ce que nous voulons ? ne sommes-nous pas remplis de contradictions.<br /> Legolas que dois-je dire, merci, et que vous avez bon goût, oui, j'adore Dali.
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L
J'ai remarqué qu'au moment où cesse l'antinomie, vous changez de genre :<br /> <br /> IL... est trop tard<br /> <br /> et tout bascule. Bien vu.<br /> <br /> J'adore Dali et ce tableau en particulier : "Rêve causé par le vol d'une abeille autour d'une grenade une seconde avant le réveil" ... tout un poème ;-)
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V
Ce sont des mots qui nous ressemblent<br /> parfois on voudrait tant savoir l'origine du gris<br /> cela vient de si loin
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A
Je suis tellement ému par votre poème que mon ordinateur en bégaye. Toutes mes excuses pour ce double envoi à mettre sur le compte de la ferveur.
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A
Quelle belle ode aux amours contrariées ! <br /> Ce poème est tellement criant de vérité que j'espère de tout coeur qu'il s'agit du fruit de votre imagination poétique et non pas de la sublimation d'une récente déception.
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