6 octobre 2006
Oxygène
Un automate dans la lutte
Une barre de fer transperce le corps
Droit dans l’adversité il possède la force
Elle est le chêne tendu sur la moquette rouge
Seuls ses yeux baissés dévoilent sa fragilité
La forêt l’entoure comme des fantômes
Les paysages rétrécissent autour du cercle
Des murs de béton remplacent la vie
Le peuplier ne s’élance plus vers le ciel
Il a perdu ses racines dans ce monde moderne
Seul dans la foule
Il s’invente des moulins à vent
Des clochettes d’argent tintent au loin
Un dernier soubresaut avant la mort
Et le corps se relève
La main se tend comme un étau
Attrape le mal et le broie
Entre ses doigts une encre noire
Des grains de riz pour des larmes de joie
Les arbres reprennent leur place
La clairière se remplit d’oxygène
lutin - 06-10-2006
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