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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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20 octobre 2005

Sens

goutte4_1_1

Ecoute, écoute
La musique
Ferme les yeux
Ecoute, écoute
Les notes pénètrent ma peau

Embrasse-moi
Tes lèvres
Ferme les yeux
Je sens, pressens
Les notes de tes doigts sur ma peau

Entends, entends
Mes mots d’amour
Ferme les yeux
Vibrent, frémissent
Les sons glissent à fleur de peau

Ferme les yeux
Un instant de détente
A l’abandon
Laisse parler ta peau
Mes mains à l’écoute de tes sens

Entends, entends
L’harmonie de nos peaux
Ecoute, écoute
Des gouttes d’eau
Perlent aux creux de mes seins

Vois, vois
Des yeux dans l’ombre
Entendent les mots de l’amour
Eteins la lumière
Laisse parler nos sens

Lutin – 19-10-2005

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18 octobre 2005

Lutte épuisante

miroir0_1_

Quand tes yeux se posent sur moi en plein effort à la recherche des traces nouvelles
mon regard inquisiteur cherche à pénétrer ton cerveau.
Quelle est l’image que je reflète, un visage plein d’eau
des traits meurtris par la rigueur de la force déployée.
Suis-je femme quand on se perd en chemin par tous les temps
le vent refoulant les efforts de notre périmètre
la pluie absorbant la sueur de nos violences
Il y a des traces nouvelles sur mes traits, celles de la souffrance
une peau meurtrie quand une vie défaille.
Il y a des creux au fond de mes yeux qui accusent le manque
qui n’acceptent pas les nuits peuplées de rêves insensés
Il y a des traces d’ombre, elles cerclent mes jours quand une vie envahit mes nuits.
Mes rêves toujours les mêmes, une image trop présente celle aux cheveux noirs, aux yeux si grands
tant moi devant mon miroir
Je lui ressemble tant, je ne me vois plus, un regard et mes jours deviennent nuit
le peigne dans mes cheveux noirs, les siens, je suis morte elle vit dans mon reflet.
Quand tes yeux se posent sur moi, je lutte, des traces à gommer, celles du temps.
Mon regard inquisiteur cherche à pénétrer ton cerveau de nouveaux traits que j’affirme à la pénombre de la lumière
celle qui fait pétiller le vert de mes yeux, un reflet doux.
Gommer les cernes de mes nuits encombrées de l’absence
Une lutte épuisante
Quand mes yeux se posent sur toi en plein effort, tes pas à la recherche de la veille, des années passées
ta marque indélébile à chaque virage
mon regard appuyé sur le profil de tes jambes, de ton dos si droit dans l’effort
tu cherches à pénétrer mon cerveau.
Quelle est l’image que tu reflètes, la vie, celle qui manque
quand le conscient rejoint l’inconscient de mes nuits
la vie celle que tu ressuscites quand nos corps se côtoient en toute lucidité
des peaux qui se reconnaissent.
Emmène-moi à la mer, un besoin de me laver du passé.
Dans la nudité de nos peaux tout au fond laisser nos douleurs, les ombres de nos nuits.
Emmène-moi à la mer, une envolée d’oiseaux.

Lutin – 17-10-2005

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17 octobre 2005

Nature

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Nature


Mon parc de ta robe de mariée tu- t’es vêtu
Effarouché tu n’es plus que silence
De pas feutrés, de mots feutrés
Tu t’entoures.

Mon lac d’un parquet trop brillant tu- t’es vêtu
Figé tu n’es plus que miroir
A pas feutrés, à mots feutrés
Les époux y valseront.

Demain de ta nuit consommée
Tu quitteras tes habits de fête
Le roi Soleil de ses rayons
Effacera les traces de votre union
De sa chaleur naîtra le printemps

Mon parc épanoui tu seras explosion de couleurs
A pas feutrés à mots feutrés
Nous parlerons d’amour
Dans tes longues allées

Mon lac tu seras le berceau de nos confidences
A pas feutrés à mots feutrés
Nous parlerons d’avenir
Et de naissance

Lutin - 4 Mars 2005

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13 octobre 2005

Une cicatrice en moi

Au coucher du soleil, j'ai souvent fait le chemin vers cette boule de feu à fleur d'eau, espérant la toucher avant qu'elle ne plonge dans l'eau. J'en suis toujours revenue bredouille, en me disant je recommencerai demain. Une envie de conjurer le sort me brûler les mains, perdre mon identité, mon empreinte digitale pour devenir quelqu’un d’autre. Une ligne d’horizon intouchable qui s’éloigne quand on croit l’atteindre.

Au lever du soleil, j’ai souvent tendu les mains dans l’attente de l’autre, celui qui obscurcit mes nuits. Attente vaine, les mains dans les poches je m’en suis allée, des larmes au bout des doigts en me disant je recommencerai demain. Une envie de renaissance, couper les fils, quitter le sillon tracé de la marionnette, fuir l’ensorceleur aux doigts crochus, un ciel électrisé gronde sa colère, de l’index conjurer le sort, l’envoyer en enfer.

Au cœur de ma nuit, j’ai souvent gardé les yeux grand ouverts à compter les jours inutiles, à poser ma main sur ma peau, l’endroit endormi par trop d’attente à vouloir réveiller pour demain, le mot odieux à ne plus entendre.

Aujourd’hui la vague m’emporte, fait le vide du passé et du futur, reste le temps présent. Au cœur de nos nuits je suis une boule de feu, tu en fais le tour, me plonges dans un état second. Au lever du soleil, tu caresses la rosée au coin de mes yeux, tes lèvres pleines de promesses me disent à demain, n’aie plus peur de demain.

Demain, j’ai peur, une cicatrice en moi.

Lutin - 12-10-2005

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10 octobre 2005

Le temps qui passe

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Au coucher du soleil, j'ai souvent fait le chemin vers cette boule de feu à fleur d'eau, espérant la toucher avant qu'elle ne plonge dans l'eau. J'en suis toujours revenue bredouille, en me disant je recommencerai demain...

Au lever du soleil, j’ai souvent tendu les mains dans l’attente de l’autre, celui qui obscurcit mes nuits. Attente vaine, les mains dans les poches je m’en suis allée, des larmes au bout des doigts en me disant je recommencerai demain…

Au cœur de ma nuit, j’ai souvent gardé les yeux grand ouverts à compter les jours inutiles, à poser ma main sur ma peau, l’endroit endormi par trop d’attente à vouloir réveiller pour demain….

Demain le jour odieux à ne plus attendre. Aujourd’hui la vague m’emporte, fait le vide du passé et du futur, reste le temps présent. Au coucher du soleil, je suis une boule de feu, tu en fais le tour, me plonge dans un état second. Au lever du soleil, tu caresses la rosée au coin de mes yeux, tes lèvres pleines de promesses me disent à demain, n’aie plus peur de demain….


Lutin - 10-10-2005

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7 octobre 2005

Ma nuit est un rêve

Ma nuit est un rêve
Présence virtuelle qui réchauffe mon cœur
Tes bras m’enlacent jusqu’au matin
Tes mains accompagnent mes fantasmes
Baisers si doux dans mon cou bercent mes songes

Un baiser de trop au petit matin
Un clin d’œil à la fenêtre
Le soleil s’est levé tu n’étais qu’un rêve
Ma hâte une autre nuit un autre rêve
Te retrouver à mi chemin
T'entraîner par la main le matin
Dans la réalité
Te transposer sur la plage

Ne pas être impatiente
Savourer l'instant
L'ivresse des mots
Tu me le dis si souvent
Mon corps est une tempête
Les vagues déferlent
Aucune digue ne peut les retenir
Tenir tête aux flots
Mes sens ne peuvent pas
Résister à la dérive
Sous ton joug je ne peux
Trop d’envie

Ta main sur ma peau
La musique de ta voix
Un raz de marée
Yeux clos
Ivre de plaisir
Je me laisse aller
Boire la vie comme elle vient
Sans retenue
Des étoiles plein la tête
Sur la plage je savoure
La brûlure de nos peaux
Trop d'amour

Lutin - 07-10-2005

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6 octobre 2005

Je suis Femmes

extase1

Je suis Femmes


Avez-vous déjà effleuré du bout des doigts
Le contour d’une bouche emprise à l’abandon ?
Gémissements…
Senti vibrer sous leur empreinte la pulsion du sang
Le sien celui qui m’entraîne dans un tourbillon
L’abandon de ses lèvres sur ma peau
Murmure de sons inaudibles
Je suis seule à les entendre
Les pores de ma peau les absorbent
Trempent nos draps sous l’extase
Mon corps plie sous l’ivresse
Une douce sensation
Ma peau dentelle fragile
Craquelle sous le plaisir
Un cri un déchirement
Frissons…
J’abreuve mes sens assoiffés de délicatesses
Je me perds dans la volute de l’amour insoumis
Soupirs…
Je me meurs…

Avez-vous déjà suçoté de vos lèvres aux abois
Ce delta ivre de plaisir qui gémit de mille façons ?
Doléances...
Le contour d’un ventre abandonné pour mille raisons
Un temps d’absence si lourd à dormir
Gommer l’emprise de l’intruse
L’abandon des peaux le temps d’une saison
Un manque décuplant les ivresses
Le pourtour de ta bouche visite chaque parcelle de ce triangle
Des mains passion à l’écoute de mon intimité
Tes sens se décuplent
Pour mieux l’enterrer
Mon corps tissu déchiré de jalousie
Sous le feu de ta langue cicatrise
Les flammes de l’amour lacèrent ma peau
Un cri un déchirement
Jouissances…
Je frise l’indécence dans mon tumulte emporté
Je suis amante effrénée dans tes bras ivres
Sanglots…
Je vis…

Lutin - Esquisses

03-10-2005.

4 octobre 2005

Je suis Femme

extase

Je suis Femme

Avez-vous déjà effleuré du bout des doigts
Le contour d’une bouche emprise à l’abandon ?
Sentir vibrer sous leur empreinte la pulsion du sang
Le sien celui qui m’entraîne dans un tourbillon
L’abandon de ses lèvres sur ma peau
Murmure de sons inaudibles
Je suis seule à les entendre
Les pores de ma peau les absorbent
Trempent nos draps sous l’extase
Mon corps plie sous l’ivresse
Une douce sensation
Ma peau dentelle fragile
Craquelle sous le plaisir
Un cri un déchirement

Avez-vous déjà suçoté de vos lèvres aux abois
Ce delta ivre de plaisir qui gémit de mille façons ?
Le contour d’un ventre abandonné pour mille raisons
Un temps d’absence si lourd à dormir
Gommer l’emprise de l’intruse
L’abandon des peaux le temps d’une saison
Un manque décuplant les ivresses
Le pourtour de ta bouche visite chaque parcelle de ce triangle
Des mains passion à l’écoute de mon intimité
Tes sens se décuplent
Pour mieux l’enterrer
Mon corps tissu déchiré de jalousie
Sous le feu de ta langue cicatrise
Les flammes de l’amour lacèrent ma peau
Un cri un déchirement

Lutin - 03-10-2005

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3 octobre 2005

Présage

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Présage


Il n’a pas demandé à naître là-bas sous la brûlure du soleil
Il n’a pas demandé à naître là à l’ombre d’un cyprès
Des enfants empilent des briques sur des chemins poussiéreux
Des enfants empilent des legos au Champ de Mars
Des jeunes femmes sans lait regardent leurs enfants mourir
Des jeunes femmes achètent le nec plus ultra en pharmacie

C’est quoi la mort

C’est l’injustice de la naissance

L’un mourra les yeux bordés de mouches dans sa première année
L’autre mourra une tête sur un oreiller de dentelle parfumée
Toutes ces guerres pour un centimètre carré
Toutes ces violences pour de l’or
Des années d’indifférence à peigner nos cheveux
A déguster champagne et caviar


Je crois en la justice suprême
Nos futures violences pour un verre d’eau
Arrivent à grands pas
Il n’aura pas demandé à naître là dans nos ghettos
Il n’aura pas demandé à naître là chez les bourgeois
L’un pourra étancher sa soif
L’autre mourra

C’est quoi la mort

C’est l’injustice de la naissance

croy_populaire_extase



Lutin – 29-09-2005

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