Le temps qui passe
Au coucher du soleil, j'ai souvent fait le chemin vers cette boule de feu à fleur d'eau, espérant la toucher avant qu'elle ne plonge dans l'eau. J'en suis toujours revenue bredouille, en me disant je recommencerai demain...
Au lever du soleil, j’ai souvent tendu les mains dans l’attente de l’autre, celui qui obscurcit mes nuits. Attente vaine, les mains dans les poches je m’en suis allée, des larmes au bout des doigts en me disant je recommencerai demain…
Au cœur de ma nuit, j’ai souvent gardé les yeux grand ouverts à compter les jours inutiles, à poser ma main sur ma peau, l’endroit endormi par trop d’attente à vouloir réveiller pour demain….
Demain le jour odieux à ne plus attendre. Aujourd’hui la vague m’emporte, fait le vide du passé et du futur, reste le temps présent. Au coucher du soleil, je suis une boule de feu, tu en fais le tour, me plonge dans un état second. Au lever du soleil, tu caresses la rosée au coin de mes yeux, tes lèvres pleines de promesses me disent à demain, n’aie plus peur de demain….
Lutin - 10-10-2005
.
.
.