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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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23 septembre 2005

Tes yeux

Tes yeux


Tes yeux, deux lueurs, un miroir
Je me noie
Pour une nuit je me damnerais

Tes yeux, deux soleils, un océan
Je perds pied
Pour le plaisir j’accepte l’enfer

Perles de larmes, tes yeux
Je les baise
Pour la lumière qui m’atteint

Je bois ton océan
Pour ton regard qui me perfore
J’accepte l’enfer et les flammes

Bleus sont tes yeux
Emeraudes sont mes yeux
Je plonge, tu te noies

Dans mon lagon tu t’offres
Le saphir de tes yeux
Rejoint la côte Emeraude

Paupières closes
Pierres précieuses cachées
Des mots plaisirs, des mots soupirs

Au touché de nos mains
Je baise ton océan
Tu enlaces mon rivage

Tes yeux, le brouillard
Se couvrent de tourments
L’offrande de ma peau

Le vent éteint l’ardeur
Le bleu de l’océan se déchaîne
La côte Emeraude devient lambeaux

Pour un océan sans vague
Une côte sans déchirure
Je me condamne aux peines de l’enfer


Lutin – 24/04/2005
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Commentaires
L
Je remonterai chaque jour pour un jour seulement des anciens poèmes qui n'ont pas été lus peut-être parce que mon blog n'était pas connu puisque je l'ai ouvert en août. Mais peut-être aussi suis-je lu seulement maintenant parce que chaque jour je cherche à progresser et que je tends vers l'amélioration. Je n'aurai jamais la réponse. J'ai lu avec attention la première lettre de Rilke à un jeune poète et je sais que je dois écrire.<br /> <br /> Merci.
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E
des poèmes et des mois. Beaucoup d'émoi, un murmure violent, pourquoi personne ne comprend?
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