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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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2 septembre 2005

Mensonge

Mensonge

Je ne voudrais pas te voir souffrir
Je sens le poids des mots
Je forge une histoire porteuse d’espoir
Ta fin mérite un conte
Ma légèreté n’est que tromperie
Dans ton monde aucune différence
Tu te contentes de mes mensonges
Acharnée tu crois tous mes mots
Tu les gobes
Ainsi va le monde
Ta nuit tombe peu à peu
Ta fragilité mérite ma protection
Tout en douceur l’envers du décor est tien
Dans ton regard je ne veux pas l’ombre de la peur
Laisse moi tes angoisses
Crois en mes mensonges
Je me les récite y met l’intonation
Pur amour
Milliers de mots pour te dire que la vie continue
Que ce passage n’est qu’une écorchure
Dont tu oublieras les plaies
Juste une cicatrice
Pour te rappeler le frôlement d’un autre monde
Je ne voudrais pas te voir souffrir
Tu as pris tes distances
J’ai pris ma plume
Ecrit ma peur
Je t’ai raconté mon roman
Dont tu as aimé la fin
Tu as souri
je sais que mes mensonges embellissent ta fin
Je pleure simplement, mes histoires ne sont que fables
Dont je ne suis pas dupe
De mon apparat, yeux maquillés, sourire rassurant, des mots trop de mots
Dont tu es dupe
Plus rien m’importe juste ton regard confiant dont je suis fière
Face à mon imposture tu as cédé à la peur
J’aurais encore besoin de parler de raconter…
Intarissable mensonge je suis mensonge
Pour ta paix face à l’inévitable
Je quitte mes habits de théâtre loin de ton regard et je pleure
Me vide de ce trop plein qui est le mien
Pour mieux mentir raconter consoler
Les nuits de folie sont miennes
Ne pas savoir est mon but je te protège
Mourir cela n’est pas difficile
Quand le mensonge raconte ton futur
Plus tard je raconterai ma folie au vent à la nuit étoilée
Je demanderai pardon à l’esprit céleste
Pour la bonne cause je serai absoute
Plus tard je demanderai aux miens de m’accompagner en toute franchise
Lucide maintenant je suis fière de leur promesse
A mon déclin cette imposture se reproduira
Ne voulant pas quitter les miens je serai prête à écouter leurs boniments
De leurs discours je me gargariserai
Mensonge, ils seront mensonge
La peur du néant toujours et pour tous sera le mien

Lutin - 20/05/05

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