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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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5 juillet 2005

Regrets

Regrets

Cœur à fleur de peau
Douleur à fleur de mots
Tant de fois noyée
Vous remontez à la surface

Lèvres touchées
Peaux calquées
Tant de fois mélangées
Vous attendez assoiffées

Corps tant de fois ployé
Mains vagabondes déliées
Tant de fois unis
Vous refusez l’amnésie
L’oubli de la danse de nos ombres

De mes pleins et déliés
Je vous écris nos souvenirs
La peau a encore soif
Le corps se souvient

Corps à fleur de maux
Mains nostalgiques liées
Et maintenant sans vie
Vous refusez la mélancolie

Je me noie sans vous
Je veux vous dire mes regrets
De ma langue déliée
Je veux vous dire mon combat

Dites-moi qu’il n’est pas trop tard
Sur vos flancs j’aimerais y passer la vague tout du long

Lutin revu le 18/03/2005

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4 juillet 2005

Voleur d'âme

canard_et_velo_t



J’ai rencontré un voleur d’âme
Il m’a tout pris et laissée démunie
Je me suis noyée dans ses yeux
Happée par son déséquilibre
Il m’a tirée vers le fond.
Il a mis ma vie entre parenthèses
M’a dépossédée de moi-même.

Quand je l’imagine loin de mes bras noués
Aux heures du passé ma torture est terrible.
Il a volé mes nuits
, hante mes journées
Je ne suis que loque humaine dans le chaos de ma vie.

Vous ne le croyez pas, mes yeux pétillent
Je souris dans mon apparat
Mais je suis l’ombre de moi-même
Tel un fantôme exilé au monde du néant
Drapée de délires à l’affût je l’attends
Qu’il me rende mon corps, mon âme
Je lui donnerai mes états d’âme contre ma rébellion

Si vous le rencontrez fuyez ce n’est qu’un voleur d’âme
Vous le reconnaîtrez il ressemble à un ange
Son visage rôde dans mes songes
Dans l’abysse ses mains m’emportent dans la vague ensoleillée

Qu’a-t-il donc de plus que les autres
Rien
Cette différence cette fragilité en font quelqu’un d’important

C’est un voleur d’âme.

Lutin – 20/03/05

3 juillet 2005

Vie mon amie

Nostalgie je te renie

Je te maudis

Appel de la vie

Après tant de délires

Habits de grisaille

Au fond de mes ténèbres

Je vous bannis

Le froid est parti

Flûte traversière

Tout l’hiver tu m’as suivie

De tes souvenirs

Soit l’instrument de ma vie

De tes sons laisse ma mélancolie

Cœur sans ressort

Entend l’appel de la vie

Le temps des saisons te délie

De tes insomnies

De la mort sournoise

Hiver ne te retourne pas

Repart dans les ténèbres

Dans le froid de mes nuits

Fait toi oublier

Vie mon amie

Lutin 26/03/2005

2 juillet 2005

Prisonnière des sens

Amour

En toi je ne vois qu’un tout

De tes charmes je ploie comme liane

Yeux

Je les vois, ils pétillent, je m’y noie

Corps

Je le sens, l’ombre occupe mon lit

Peau

Je lui manque, ma sueur en est la preuve

Lèvres

Je ferme les yeux et cette humidité je la bois

Mots

Je décode  leur pudeur

Débat des pensées

Si souvent enchaînées

Au réveil du printemps

Vous pensiez renaître

Prisonnière des sens

Sous le soleil la lutte est mon quotidien

Sa caresse  rappelle ta main de velours

Me met sans dessus dessous

Réveil des sens

La sève du printemps

Monte en moi le désir

Tes yeux

Ton corps

Ta peau

Tes lèvres

Tes mots

N’ont plus d’éclat

Me font fuir mon lit

Tu es mort

Lutin 02/04/2005

1 juillet 2005

Les amants

Mains déliées tu es l’amant
Corps ployé je suis l’amante
La magie du masculin du féminin
L’oubli des tourments
L’horizon à quatre mains
Cœur à l’envers cœur chaviré
Nous sommes amants
A l’unisson nos cœurs battent

Puis vient le poids des mots
Ils effacent les traces de notre union
Corps à l’abandon

Corps solitaires
Nous nous tournons le dos
Lèvres muettes nous sommes fantômes
Pour des mots utilisés mal à propos
Restent les maux

La douleur de la peau
Le temps maudit est arrivé

Le mutisme m’asphyxie
J'attends le soleil levant
Il me soulèvera
M'emportera au firmament

Drapée de délires j’attends mon heure
Mon éternel recommencement
Cœur à l’envers cœur chaviré
Amants nous tentons une autre histoire

Mains déliées je deviens l’amant
Corps à l’abandon tu deviens l’amante
La magie s’est envolée
Les mots nous collent à la peau
Nous sommes amants d’une nuit
Sans explosion des sens rien que les prémices

Je suis l’amant

Tu es l’amante
Je te courtise pour faire renaître notre printemps
Je mendie tes mains qui ne se délient pas
Mon corps a soif

Le tien attend
Nous sommes amants d’une nuit
Je suis l’homme qui entreprend
Je m’humilie face à ton indifférence
Piètre amant mes mains de femme ne savent pas
Ce ne sera que simulacre de jouissances passées
Atrophie de nos sens

La magie est passée
Il me faut étouffer mes chimères
Déchirer les draps
Pour mieux te faire mourir
Pour mieux rebondir
Redevenir femme dans les bras d’un homme

Je suis l’homme tu es la femme

Lutin 08/03/2005

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